Les autorités indonésiennes étaient toujours à la recherche jeudi soir d'une trentaine de prisonniers, qui n'avaient pas rejoint leur cellule après avoir été temporairement relâchés pour raison de sécurité lors du séisme qui a secoué mercredi l'île de Sumatra.
En raison de l'alerte au tsunami déclenchée après le tremblement de terre de magnitude 8,6, les autorités ont décidé d'ouvrir les portes de la prison du district de Pidie, dans la province d'Aceh, non loin de l'épicentre du séisme.
Soixante-trois prisonniers ont ainsi pu sortir de l'enceinte, afin de rejoindre des collines non susceptibles d'être inondées. Mais, à la date de jeudi soir, 32 d'entre eux n'étaient toujours pas retournés en prison, a indiqué le responsable de la police locale, Dumadi, qui comme beaucoup d'Indonésiens n'utilise qu'un seul nom.