Allégresse et tendresse. Ingrid Betancourt, ancienne otage des Farc en Colombie, a confié mercredi sur Europe 1 qu'elle "continuait à être encore" une "ancienne otage". "Cela fait partie de ma vie, mais je le porte allègrement, je me rends compte que j'ai beaucoup de chance", a-t-elle assuré. "Les autres ont un regard avec beaucoup de tendresse, d'appui. Cela m'aide énormément", a encore expliqué Ingrid Betancourt, qui est l'auteur d'un roman intitulé La Ligne bleue.
"Il faut pardonner". Elle qui dispose de la double nationalité franco-colombienne explique : "mon cœur est en France, mes yeux sont en Colombie". Ingrid Betancourt a aussi évoqué les Farc, lançant : "il faut pardonner". "On ne peut pas rester enchaîné à sa haine, à sa soif de vengeance", a soutenu celle qui dit avoir choisi "l'amour, donc la justice et le pardon".
#Betancourt#Sotto#Elkabbach#E1matinpic.twitter.com/5rHfiOQuuj— Europe 1 (@Europe1) June 18, 2014
Elle prépare une thèse en théologie. L'ancienne otage, qui vit en Angleterre "depuis quelques années", a repris des études en théologie et prépare une thèse. Son but : "rattraper le temps perdu". "Pendant les années de captivité, j'avais cette soif de lire, d'apprendre, et là je me fais plaisir", a-t-elle affirmé.
LA QUESTION - Dix ans après, qu'est devenue Ingrid Betancourt ?
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