Le ministre français des Affaires étrangères a assuré que la France voulait "une intervention de courte durée en Libye". "L'intervention militaire peut s'arrêter à tout moment. Il suffit que le régime de Tripoli se mette en conformité exacte et complète avec les résolutions du Conseil de sécurité, qu'il accepte un cessez-le-feu authentique, qu'il retire ses troupes des endroits où elles ont pénétré", a précisé Alain Juppé devant l'Assemblée nationale.
"Au-delà, il nous faut d'ores et déjà penser à la suite et la suite c'est la paix. La France a été à l'initiative dans l'organisation de l'intervention militaire, elle sera en initiative dans l'organisation de la paix. Le président de la République (Nicolas Sarkozy) s'exprimera dans les prochains jours dans cet esprit", a aussi annoncé le chef de la diplomatie.
Alain Juppé a par ailleurs annoncé qu'une réunion de coordination politique de l'opération, réunissant les pays concernés et la Ligue arabe, aurait lieu dans les prochains jours.