L'INFO. Tout sauf des soldats au sol. C'était le message de Barack Obama, mercredi. Aujourd'hui, il envisage pourtant d'envoyer 300 membres des forces spéciales à Bagdad pour conseiller l'armée irakienne. Pour l'instant, les Etats-Unis ne prévoient pas de frappes aériennes sur les positions djihadistes, ce qu'avait pourtant demandé Bagdad.
Depuis une semaine, l'Irak est confronté à une avancée violente des djihadistes sunnites de l'Etat islamique en Irak et au Levant, qui contrôle une partie du nord du pays. Le président des Etats-Unis "penche" pour une action limitée qui "intégrerait" ces commandos aux forces irakiennes mais n'envisage pas de bombardements aériens américains, a ajouté ce responsable sous couvert d'anonymat. La présence de forces spéciales au sol serait donc limitée à un rôle de conseil et d'assistance aux forces irakiennes.
Pour autant, le président américain a confirmé qu'il n'était pas opposé à des frappes militaires ciblées sur le territoire irakien.
300 + 275. Ces 300 membres des forces spéciales de l'armée de Terre - vraisemblablement des Bérets verts ou des membres de la Delta Force - ne font pas partie des 275 militaires envoyés en Irak et dans la région pour être prêt à protéger l'ambassade américaine.
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