Le bloc sunnite Irakia a annoncé dimanche qu'il allait mettre fin à son boycott des travaux du parlement irakien. La décision d'Irakia, premier groupe représenté au parlement, favorisera une reprise du dialogue entre blocs chiite, sunnite et kurde, même si de profondes dissensions demeurent sur les questions de partage du pouvoir.
A la mi-janvier, le gouvernement irakien, dirigé par le chiite Nouri al Maliki, a suspendu trois ministres membres du bloc Irakia, qui boycottaient les travaux du conseil des ministres depuis la décision du Premier ministre de faire arrêter le vice-président sunnite, Tarek al Hachémi.