L'OTAN a mis fin samedi à sa mission de formation en Irak sur un regret: n'avoir pas pu la poursuivre en raison du refus de Bagdad de maintenir l'immunité pour ses instructeurs. L'Alliance atlantique voulait signer un accord avec le gouvernement irakien sans l'aval du Parlement, mais les conseillers juridiques irakiens ont assuré que cet aval était nécessaire, a expliqué le chef de la mission, le général américain Robert Caslen.
A l'inverse, l'échec d'un accord pour la poursuite de la mission américaine de formation des troupes irakiennes vient de l'insistance des Etats-Unis à voir l'accord ratifié par les députés. L'armée américaine a remis vendredi aux autorités irakiennes la dernière de ses 505 bases militaires sur le sol irakien, et doit retirer ses dernières troupes très prochainement. "Il y a eu l'espoir de continuer la mission (de l'Otan) au-delà de 2011 mais nous avons dû mettre fin plus tôt que nous l'espérions", a reconnu dans un courrier lu lors de la cérémonie l'amiral James Stavridis, commandant des forces de l'Otan en Europe.