L'Irak a connu jeudi une journée particulièrement sanglante avec la mort de 35 personnes dans une vague d'attaques à la bombe et aux voitures piégées, sur fond de tensions politiques croissantes.
Il s'agit de la journée la plus meurtrière depuis le 20 mars lorsque le réseau extrémiste Al-Qaïda avait mené une série d'attentats faisant 50 morts et 255 blessés. En quelques heures le matin, 14 voitures piégées et 11 bombes ont explosé, alors que trois attentats suicide et une attaque armée ont été commis dans six provinces, selon des sources policières et médicales.
Au moins 22 civils ont été tués, de même que huit policiers, trois miliciens anti-Qaïda et deux militaires, et plus de 15 personnes ont été blessées, selon les sources médicales. A Bagdad, 11 personnes ont été tuées et 62 blessées dans les attaques.
La plus spectaculaire a visé rue Haïfa le convoi du ministre de la Santé, le kurde Magid Hamad Amine, sorti indemne. Mais deux passants ont péri et neuf personnes ont été blessées, dont quatre garde du corps du ministre, selon ces sources. Quatre voitures piégées ont explosé dans d'autres quartiers faisant neuf morts et 53 blessés.