Jeudi, les Etats-Unis ont réussi à obtenir un accord de principe pour combattre l'Etat islamique. L’avancée fulgurante des djihadistes en Irak a réveillé les chancelleries occidentales, qui s’engagent les unes après les autres dans une grande coalition internationale. Le but : détruire ce que Barack Obama a qualifié de "cancer", qui risque de déstabiliser une région aux airs de poudrière. Les Etats-Unis ont déjà annoncé qu'au total, plus de 40 pays participeraient à une opération internationale. Pour l'instant, on est certain de l'implication d'une vingtaine d'Etats.
Quels pays s’engagent militairement en Irak ?
Lors du sommet qui s’est tenu à Newport, au Royaume-Uni, les 28 pays membres de l’OTAN n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour une coopération militaire dans le cadre de l’Alliance atlantique. Mais pas moins de onze pays se sont déjà dits prêts à aider militairement en Irak, pour défaire l’Etat islamique qui a pris le contrôle d’une grande partie du nord et de l’ouest du pays. En première ligne, les Etats-Unis, le Canada, la France, le Royaume-Uni et l’Australie.
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Comment les pays de la région entendent-ils s’engager ?
John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, a obtenu un accord de dix pays arabes, jeudi, pour combattre l'Etat islamique. L’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman, le Qatar, mais aussi l’Irak, la Jordanie, l’Egypte, le Liban et la Turquie participaient à cette réunion, mais Ankara n'a pas signé le communiqué commun.
En vert, les pays participant à la réunion de Jeddah, avec John Kerry. Dans les autres couleurs, les Etats mis au ban de cette rencontre internationale.
Quelle aide humanitaire pour l’Irak ?
Au moins 23 pays se sont engagés à donner une aide financière ou matérielle pour l'Irak. Le Haut-commissariat aux réfugiés et le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU sont les principaux bénéficiaires de cette aide.