Le ministre iranien des Télécommunications a écarté lundi toute légalisation de Twitter et Facebook, prenant le contre-pied du nouveau président Hassan Rohani qui a souhaité une libéralisation d'Internet. "Il n'est pas prévu que ces réseaux soient autorisés", a déclaré Mahmoud Vaezi, cité par l'agence Isna.
L'Iran bloque l'accès à Twitter, mais aussi à Facebook, Youtube, et de nombreux autres sites, notamment pornographiques ou politiques. Les internautes doivent avoir un réseau virtuel privé (VPN) ou un pare-feu pour surfer sur la Toile, mais la plupart de ces outils sont bloqués par les autorités. Les autorités fournissent à certaines sociétés privées et d'Etat un "VPN national" pour accéder à l'internet mondial.
Malgré ces interdictions, plusieurs responsables politiques iraniens ont un compte à leur nom sur Facebook ou Twitter. Interrogé sur la présence de ces responsables sur la Toile, M. Vaezi s'est contenté de répondre: "posez-leur la question".