Tout doit être fait pour éviter une intervention militaire contre le programme nucléaire iranien, mais le temps est compté et la paix passera par des sanctions internationales renforcées à l'encontre de Téhéran, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy.
"Une intervention militaire ne règlerait pas le problème, mais elle déchaînerait la guerre et le chaos au Moyen-Orient", a dit le président de la République lors de ses vœux au corps diplomatique.
"Le temps est compté, la France fera tout pour éviter une intervention militaire", a-t-il ajouté, estimant que la seule alternative à une possible frappe israélienne était la mise en place d'un régime de sanctions "beaucoup plus fort".
Ce régime de sanctions passera par l'arrêt de l'achat de pétrole iranien et le gel des avoirs de la banque centrale iranienne, a précisé Nicolas Sarkozy, des mesures qui doivent être décidées lundi par l'Union européenne. Ceux qui, au Conseil de sécurité de l'Onu, refuseraient ce renforcement des sanctions porteraient la responsabilité d'une intervention militaire, a-t-il dit.