L'Iran s'est montré mercredi intraitable sur son programme nucléaire après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) l'accusant d'avoir cherché à se doter de l'arme atomique, l'un de ses généraux menaçant Israël de "destruction" en cas d'attaque. Les pays occidentaux ont immédiatement réagi en réclamant un durcissement des sanctions contre Téhéran, afin notamment d'éloigner la menace d'une frappe militaire préventive évoquée par Israël.
Mais la Russie, alliée de Téhéran, a fait savoir qu'elle ne soutiendrait pas de nouvelles sanctions contre l'Iran et a prôné le dialogue, jugeant qu'il n'y avait rien de "fondamentalement nouveau" dans le dernier rapport de l'AIEA, prouvant qu'il y avait une composante militaire dans le programme nucléaire iranien. Autre alliée de l'Iran, la Chine l'a de son côté appelé à faire preuve de "souplesse" et de "sincérité" avec l'AIEA.