La Fédération des policiers d'Irlande du Nord (PFNI) a accusé dimanche des organisations paramilitaires, favorables au maintien de l'union avec la Grande-Bretagne, d'encourager et d'exploiter les incidents qui secouent depuis décembre Belfast à propos de l'affaire de l'Union Jack. Des policiers ont essuyé dimanche des tirs de bouteilles et de briques pour la quatrième journée consécutive de batailles rangées, mais les forces de l'ordre ont précisé que les troubles avaient perdu de l'ampleur.
Ces incidents font suite aux protestations des unionistes face à la suppression du drapeau britannique au fronton de l'Hôtel de ville de la capitale nord-irlandaise. Cette mesure, qui met fin à une tradition vieille d'un siècle, répondait à un vote d'élus, pour la plupart proches de la République d'Irlande.
Désormais, l'Union Jack ne flottera que 17 jours spécifiques par an, comme par exemple le jour anniversaire de la reine. D'après la police, 70 interpellations ont été opérées, dont celle, samedi, d'un homme de 38 ans soupçonné de tentative de meurtre à propos des tirs.