Elle a disparu depuis plus de 24 heures. 24 heures d'angoisse et d'inquiétude pour ses proches restés en France, à des milliers de kilomètres de Saana, la capitale du Yémen, où Isabelle Prime a été enlevée. Si aucun groupe n'a pour l'instant revendiqué l'enlèvement de la jeune Française, les tractations avec les différentes milices qui tiennent le pays vont bon train. Les amis de la jeune femme, eux, sont impuissants, et ne peuvent que témoigner leur douleur et leur admiration pour Isabelle.
"Elle me disait que ça allait". Au micro d'Europe 1, l'un d'entre eux se remémore sa dernière conversation téléphonique avec son amie : "Elle me disait que ça allait, globalement elle était rassurante. Elle me disait qu'elle était au courant de tout ce qu'il se passait sur place (les milices houthistes ont pris le pouvoir, Ndlr). Elle ne donnait pas de signes de catastrophisme, au contraire elle me demandait "comment ça va?" "qu'est-ce que tu deviens?". On avait une conversation banale, c'était presque comme si elle n'était jamais partie."
Tout comme le père d'Isabelle qui affirme qu'elle n'est "pas une tête brûlée", ce proche assure qu'elle est une jeune femme "prudente" : "Elle ne partait pas bille en tête, elle est animée d'une flamme, d'un dynamisme, c'est quelqu'un qui bouillonne d'énergie", confie-t-il avec admiration.
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Otage française au Yémen : "Elle bouillonne d...par Europe1fr>> LIRE AUSSI - Les expatriés ont une valeur marchande au Yémen
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