• Un bilan humain très lourd. Le premier Palestinien en Cisjordanie, région jusque-là épargnée par les affrontements, est mort lundi des suites de ses blessures. Les bombardements aériens israéliens ont fait au moins 28 morts lundi dans la bande de Gaza, portant à plus de 100 le nombre de Palestiniens tués depuis mercredi après-midi, début de l'opération militaire israélienne. Trois Israéliens sont morts depuis le lancement des hostilités.
• L'Egypte s'active sur le front diplomatique... L'Egypte, dirigée depuis juin par l'islamiste Mohamed Morsi, cherche à faire davantage pression sur Israël pour mettre fin au conflit. Les médiateurs égyptiens mènent des négociations marathon indirectes, avec d'un côté une délégation du Hamas menée par son dirigeant en exil, Khaled Mechaal, et de l'autre un émissaire israélien. Ces discussions donnent "des signaux encourageants", selon un responsable égyptien.
… et l'ONU est au chevet du conflit. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon est arrivé lundi au Caire afin d'apporter son soutien aux efforts menés par l'Egypte en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza.
• Israël examine cette trêve. Le cabinet de sécurité du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou s'est réuni lundi soir pour examiner une proposition égyptienne de trêve avec les groupes armés palestiniens de Gaza, a indiqué la radio publique. Israël souhaiterait qu'une trêve de 24 à 48 heures soit observée afin que les parties puissent élaborer les termes d'un cessez-le-feu. Selon la télévision israélienne, Benjamin Netanyahou serait enclin à approuver le document présenté par l'Egypte et un cessez-le-feu serait en vue dans les 24 heures.
Possibilité de trêve à saisirDans le même temps, Israël agite toujours l'idée d'une intervention terrestre : selon l'armée, 57.000 réservistes rappelés en urgence ces derniers jours ont déjà rejoint leurs unités à la périphérie de la bande de Gaza où sont notamment massés des chars et des bulldozers blindés.
• Le Hamas temporise. Le chef du mouvement palestinien Hamas, Khaled Mechaal, n'a pas écarté l'idée d'une une trêve avec Israël, mais a insisté sur une levée du blocus de l'enclave palestinienne, pauvre et surpeuplée. Un autre responsable proche des négociations a indiqué que le Hamas et Israël cherchaient des garanties pour un arrêt des actions militaires, à savoir les tirs de roquettes sur Israël et les raids aériens contre Gaza.
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• Obama appelle Netanyahou et Morsi. Le président des Etats-Unis, Barack Obama a téléphoné lundi au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou et au président égyptien, Mohamed Morsi, insistant à nouveau avec son homologue sur la nécessaire "désescalade" des violences à Gaza. De son côté, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont appelé Israël et le Hamas à conclure un "rapide" cessez-le-feu et ils ont apporté leur soutien à la médiation de l'Egypte pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza.
• Et mardi ? Le secrétaire général de la Ligue arabe doit se rendre mardi à la tête d'une délégation ministérielle à Gaza. Le chef de la diplomatie turque fera partie de cette délégation. Le ministre palestinien des Affaires étrangères doit également se joindre à la visite. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, sera lui reçu par le président israélien, Shimon Peres.