Le chef du gouvernement italien démissionnaire Mario Monti semble peu enclin à se présenter aux élections générales de février, laissant la voie ouverte à un affrontement entre le centre-gauche et l'imprévisible Silvio Berlusconi.
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"Je ne sais pas encore (ndlr: si je vais me présenter). Mais quelque chose en moi me dit de ne pas le faire", affirme-t-il dans une interview publiée dimanche dans la Repubblica."Qui s'engage dans des élections le fait pour gagner", note-t-il exprimant quelques doutes sur les capacités du centre à remporter plus de 9 à 12% des suffrages.
L'Italie est suspendue aux lèvres du président du conseil qui donne une conférence de presse ce dimanche à partir de 10 heures GMT (11 heures en France), lors de laquelle il devrait dresser le bilan de ses 400 jours à la tête du pays et dévoiler ses intentions. Pressé par les centristes, l'Eglise et de grands entrepreneurs de se lancer dans la course pour les élections programmées les 24 et 25 février, Mario Monti a démissionné vendredi, dès l'adoption du budget, comme il l'avait annoncé après avoir perdu le soutien du parti de Silvio Berlusconi.
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Monti "doit révéler ses intentions une fois pour toutes", s'impatiente le journal économique Sole 24 ore. "Le pays a besoin de clarté".