L'attentat à la bombe qui a tué deux jeunes filles samedi matin à Brindisi, dans les Pouilles (sud-est), est un évènement "complexe" aux modalités "pas habituelles" qui présente des "anomalies", a estimé la ministre italienne de l'Intérieur Annamaria Cancellieri.
"Les hypothèses sont nombreuses et aucune ne nous donne de certitude", a déclaré la ministre interrogée par la chaîne de télévision en continu Sky TG24. Estimant qu'il faut "rester prudent", la ministre a toutefois admis être "fortement frappée" par le fait que le lycée des jeunes filles visé portait le nom du juge anti-mafia Giovanni Falcone et de sa femme Francesca Morvillo, tués dans un attentat à la bombe en Sicile il y a près de 20 ans.