Prisonnier à Gaza depuis 2006, soit près de 2.000 jours, le soldat israélien, qui a par ailleurs la nationalité française, Gilad Shalit doit recouvrer la liberté mardi. Il doit être libéré en échange d'un millier de prisonniers palestiniens, relâchés en deux phases, aux termes d'un accord sans précédent entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.
Pour sa famille et ses proches, y compris en France, c’est la fin d’un long cauchemar qui aura duré plus de cinq ans.
"Il faut garder espoir"
Annie, la cousine de Gilad Shalit qui vit dans le sud de la France, attend cette libération avec impatience. "J’ai toujours gardé espoir parce qu’il faut garder espoir tout le temps, même si les choses sont désespérées", témoigne-t-elle sur Europe 1. "Je pense à tous ces gens qui vont être dans la joie parce qu’ils vont retrouver les leurs", confie Annie.
"Ce seraient bien que les peuples vivent en paix" :
"Il faut qu’on fasse des pas en avant, parce que si on n’en fait pas, il n’y a rien qui ne se passera", poursuit-elle.
Sauf coup de théâtre, sitôt libéré, le sergent de 25 ans devrait être brièvement transféré mardi matin de la bande de Gaza vers l'Egypte puis emmené en Israël. Il sera ensuite accueilli sur la base aérienne de Tel Nof (sud d'Israël) par les dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou, avant de retrouver ses parents. Les autorités israéliennes ont promis une "réception discrète en respectant les besoins du soldat et de sa famille".
* La cousine de Gilad Shalit sera l’invitée de Nicolas Poincaré, mardi en fin d’après-midi sur Europe 1.