JO-235. Dans 235 jours exactement, Londres accueillera les 26e Jeux Olympiques d’été de l’ère moderne. Jamais sans doute, la sécurité d’un tel événement n’aura été autant au centre de la préoccupation des organisateurs. Les souvenirs des attentats du 7 juillet 2005, quelques jours après l’attribution des JO à la capitale britannique restent dans toutes les têtes. Et notamment face à un risque terroriste encore bien présent, la police et l’armée promettent de tout mettre en œuvre pour que les Jeux se passent bien.
Les JO, "une priorité pour les terroristes"
Actuellement, la menace terroriste qui pèse sur la Grande-Bretagne est jugée substantielle. Or, le dispositif de sécurité des Jeux Olympiques prévoit une menace accrue pendant les épreuves sportives. "A la différence de Pékin, (théâtre des JO en 2008, ndlr), Londres est une cible du terrorisme international", explique à Europe 1 Margareth Gilmore, spécialiste des questions de terroriste. "Les JO sont un symbole très important. Sans aucun doute, c’est une priorité pour les terroristes."
Alors devant les députés, le ministre de la Défense a prévenu qu’aucune option n’était écartée. "Toutes les mesures seront prises pour assurer la sécurité des Jeux de Londres", a lancé Philip Hammond dans la Chambre des communes. "Si l’armée le juge appropriée, cela inclura des méthodes de défense nécessaires, c’est-à-dire des missiles sol-air."
"L’armée ne patrouillera pas dans les rues de Londres"
Pour autant, pas question de transformer les Jeux de Londres en une opération militaire. "L’armée ne patrouillera pas dans les rues de Londres", promet Christopher Allison, responsable de la sécurité des Jeux Olympiques de Londres. "Ce seront les policiers qui assureront la sécurité. Ce sont des policiers non armés, qui font régner l’ordre avec le consentement de la population."
Les jours de pic de fréquentation des sites olympiques, 9.000 policiers seront déployés dans les rues de la capitale. En plus des effectifs habituels.