L'info. Près d'un mois après l'annonce de l’identification du plus célèbre des tueurs en série, Jack l'Éventreur, le flou entoure à nouveau cette affaire vieille de 126 ans. Le 6 septembre dernier, le Daily Mail annonçait en effet que le célèbre meurtrier avait été démasqué par son ADN.
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Grâce à des traces de sperme laissées sur un châle appartenant à l'une des victimes, un scientifique avait cru identifier "Jack The Ripper". Les résultats indiquaient que le meurtrier n'était autre que le principal suspect des enquêteurs de l'époque, Aaron Kosminski, barbier à Whitechapel, quartier de Londres où les crimes avaient été perpétrés.
Une "erreur de nomenclature" sur l'ADN. Mais quelques semaines après la découverte, nouveau rebondissement, souligne Slate. Selon The Independent, le scientifique à l'origine de cette découverte, Jari Louhelainen, aurait fait une sérieuse "erreur de nomenclature" en évaluant les compatibilités génétiques. Une erreur qui aurait ensuite faussé les calculs du scientifique.
Le quotidien britannique, qui s'appuie sur l'expertise de quatre experts en génétique et sur l'analyse d'un site australien, estimait lundi que si cette erreur était avérée, "cela voudrait dire que ses calculs sont faux, et que n'importe qui aurait pu laisser ces traces d'ADN" sur le châle. Jari Louhelainen ne s'est pas exprimé à ce sujet.
De nombreux suspects. 126 ans après les faits, le mystère reste entier dans cette affaire qui a connu plusieurs suspects. Comme le rappelle le Washington Post, cité par Slate : "Un boucher, un docteur et même le petit-fils de la Reine Victoria avaient été suspectés. L'attention s'était ensuite tournée vers Robert Mann, employé d'une morgue. Ou peut-être était-ce l'artiste victorien Walter Sickert, qui était "lié" - le verbe préféré dans ces affaires - à plusieurs lettres supposément écrites par Jack l'Éventreur".