Les ouvriers à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima tentaient dimanche de colmater une fuite d'eau contaminée dans l'océan Pacifique, alors que le gouvernement a averti que les émanations radioactives pourraient durer des mois.
Dans cette région du nord-est du Japon dévastée par un séisme et un tsunami géants, quelque 25.000 soldats japonais et américains ont achevé une campagne de trois jours de recherches intensives le long du littoral, qui n'ont permis de retrouver que 306 cadavres.
Trois semaines après la tragédie, le bilan toujours provisoire de la police s'établit à 12.020 morts confirmés et 15.512 disparus, dont les corps ont très probablement été emportés au large par le raz-de-marée. La centrale Fukushima Daiichi (N°1), située au bord de l'océan Pacifique à quelque 250 km au nord de la mégapole de Tokyo et de ses 35 millions d'habitants, était conçue pour résister à un tsunami de 6 mètres, mais pas à une vague géante de 14 mètres.