Naoto Kan a annoncé mardi qu'il renonçait à son salaire de Premier ministre du Japon tant que la crise ne serait pas apaisée à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
"Je vais continuer de percevoir ma rétribution de membre du parlement, mais pas celle due au titre de Premier ministre ni les primes afférentes", a expliqué le chef du gouvernement. "A l'instar de la compagnie électrique Tokyo Electric Power (Tepco), le gouvernement a une grande responsabilité dans cette crise", a-t-il justifié.