Cela fait un an qu'il n'a pas revu son ami. Gilles Allary, un proche de Stéphane Taponier, est l'un des derniers à avoir vu le journaliste, une semaine avant son enlèvement avec son collègue de France 3 Hervé Ghesquière. A quelques jours de l'anniversaire de leur rapt, il s'inquiète de leur sort.
Si Gilles Allary n'a pas pu voir la dernière vidéo des otages, montrée seulement aux familles, il avait visionné la première, il y a huit mois. Il avait déjà trouvé son ami "très amaigri" et s'inquiète de leur santé alors que les conditions dans lesquelles ils sont retenus "sont très très dures, il faut en être conscient", dit-il. "Je me demande dans quel état ils sont", ajoute-t-il.
"Un an de captivité, ça laisse des traces" :
Gilles Allary réclame une action concrète et rapide pour faire libérer les otages. "On sait qu'en Afghanistan, c'est le début de l'hiver et les conditions sont très difficiles. S'il faut attendre la fin de l'hiver pour les libérer, on dit non. Ça suffit", dit-il.