Jérusalem sous tension

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Des heurts ont opposé mardi des Palestiniens à la police israélienne dans la ville trois fois sainte.

Israëla levé mercredi matin son bouclage de la Cisjordanie, mais la police était toujours en alerte à Jérusalem, par crainte d'une nouvelle flambée de violence. Environ 3.000 policiers sont maintenus en état d'alerte, selon un porte-parole israélien. La police redoute de nouveaux heurts après ceux de la veille.

 

"Journée de la colère"

La journée a été émaillée d'affrontements mardi entre jeunes palestiniens et policiers israéliens. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, avait appelé à "une journée de la colère" pour dénoncer l'inauguration lundi d'une synagogue historique, reconstruite dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem.

15 policiers ont été légèrement blessés, dont un atteint à la main par balle, et 60 manifestants ont été arrêtés. 21 manifestants ont été hospitalisés et des dizaines d'autres légèrement blessés, selon le Croissant-Rouge palestinien.

 

Les Palestiniens manifestaient pour "la défense de Jérusalem", au coeur des frictions avec Israël. Ils protestaient notamment contre l'inauguration lundi de la synagogue historique de la Hourva, reconstruite dans le quartier juif de la Vieille ville et perçue comme une provocation.

La visite de George Mitchell repoussée

Parallèlement, la crise continue de couver entre les Etats-Unis et l’Etat hébreu. L'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a annoncé qu’il ne se rendrait finalement pas dans la région mardi, comme prévu. L’homme devait lancer des négociations indirectes, dites "négociations de proximité", entre Israéliens et Palestiniens. Mais Washington apprécie peu que l’Etat hébreu ait décidé, envers et contre tous, de poursuivre sa politique de colonisation à Jérusalem-est et en Cisjordanie.