Le ministère tunisien de l'Intérieur a présenté vendredi soir dans un communiqué ses excuses "aux journalistes et aux citoyens agressés involontairement", affirmant son "respect pour le travail journalistique. Quinze journalistes travaillant pour des médias internationaux et tunisiens ont été brutalisés par des policiers lors de la couverture de manifestations jeudi et vendredi à Tunis.
Le ministère a également affirmé son respect "pour le droit de chaque citoyen tunisien à manifester pacifiquement", ajoutant qu'"une enquête sera ouverte pour déterminer les responsabilités pour ces débordements". Les forces de l'ordre tunisiennes ont violemment dispersé vendredi à Tunis environ 200 manifestants, majoritairement des jeunes, qui réclamaient la "démission" du gouvernement transitoire et "une nouvelle révolution".