Reporters sans frontières (RSF) a appelé mercredi les "parties en présence" en Libye à "assurer la sécurité des journalistes qui couvrent les événements dans le pays", dont une trentaine sont assiégés depuis quatre jours dans leur hôtel de Tripoli. "Le Conseil national de transition, reconnu par de nombreux Etats, doit tout mettre en oeuvre pour permettre aux professionnels de l'information de couvrir ce conflit en toute liberté et en toute sécurité", ajoute RSF dans un communiqué publié à Paris.
"L'hôtel est assiégé par des partisans de Mouammar Kadhafi. Ils empêchent les journalistes de sortir. Ces derniers sont pris en otages au premier étage du bâtiment, prisonniers d'un régime qui refuse de rendre les armes. Les coupures d'eau et d'électricité sont régulières", selon RSF. L'association, qui juge la situation "particulièrement préoccupante", chiffre à 37 le nombre de journalistes de la presse internationale qui ne peuvent quitter l'hôtel Rixos.