L'INFO. La France et le Mali en ont fait la promesse : tout sera fait pour retrouver les auteurs de l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux reporters de Radio France Internationale (RFI), tués samedi près de Kidal, au Mali. Les corps des deux journalistes ont été rapatriés mardi à Paris et, depuis dimanche, les investigations menées par des militaires français avancent sérieusement. Sept enquêteurs de police en provenance de l'hexagone sont également arrivés pour les assister au Mali.
40 interpellations au Mali. Depuis dimanche 40 personnes ont été interpellées près de les informations révélées mardi par la correspondante d'Europe 1 sur place. Selon des sources contactées au sein de l’armée malienne, les suspects sont des Touaregs appartenant à une puissante tribu du nord du pays.
Des preneurs d'otages identifiés et déjà connus. Selon le quotidien français Le Monde, qui cite mardi des sources malienne et française, "trois des quatre personnes ayant participé à la prise d'otages (des deux journalistes) ont été identifiées" mais ne figurent pas parmi les suspects arrêtés depuis dimanche. Ces trois individus étaient cependant connus des services de renseignement français en opération au nord du Mali, précise le quotidien. Ces ravisseurs présumés auraient même été interrogés à plusieurs reprises depuis mai 2013 et au cours de ses derniers mois par les services de renseignement, puis relâchés.
"Selon une source locale à Kidal, confirmée par une source gouvernementale française, la mise au jour des profils de ces trois membres du groupe de preneurs d'otages a notamment été rendue possible grâce à un document découvert dans le véhicule trouvé à proximité des cadavres des deux journalistes", ajoute le quotidien. Le Monde précise que "cette pièce a permis d'identifier un premier individu déjà fiché, en 2010, comme un membre d'Aqmi, et de remonter sur deux autres membres du commando".
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