Les infirmières bulgares, qui avaient été condamnées à mort en Libye sous l'accusation d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants, ont exprimé les unes leur joie, les autres leur indifférence à l'annonce de la mort de Mouammar Kadhafi, réclamant surtout que leur innocence soit reconnue.
"La nouvelle m'a beaucoup réjouie. C'est un châtiment. Un chien comme lui méritait une mort de chien. Je me demande quand même si c'est bien lui", a déclaré à l'AFP Valia Tcherveniachka, une des infirmières qui ont passé plus de huit ans dans les prisons libyennes. Pour leur part, leurs collègues Snejana Dimitrova et Kristiana Valtcheva se sont déclarées "indifférentes" à cette mort annoncée. "J'aurais été contente s'il avait été capturé vivant", a commenté Kristiana Valtcheva. "Je ne me réjouis de la mort de personne, même s'il s'agit de mon ennemi", a ajouté Snejana Dimitrova.