L'opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, gracié par le président Vladimir Poutine et qui s'est rendu en Allemagne après sa libération, déclare dans un entretien paru dimanche que les autorités russes voulaient qu'il quitte le pays.
"Les autorités (russes) peuvent dire en toute honnêteté qu'elles ne voulaient pas m'envoyer en exil et que c'est moi qui l'ait demandé. Mais connaissant la réalité russe, on comprend parfaitement qu'elles voulaient que je quitte le pays", déclare-t-il au magazine d'opposition The New Times.
Il reconnaît que son départ éclair a obéi à une mise en scène. "On n'aurait pas pu faire mieux si on avait voulu faire un film sur les années 70 et l'exil d'un dissident", souligne-t-il.