L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est bien le "gendarme" de la non-prolifération nucléaire mais pas celui de la sûreté des installations, qui reste actuellement du seul ressort des gouvernements, a souligné jeudi à Paris son directeur général, Yukiya Amano.
"La sûreté est de la responsabilité de chaque Etat et le rôle de l'AIEA est de les aider. Nous sommes le gendarme pour la non-prolifération des armes nucléaires mais nous ne sommes pas considérés comme le gendarme de la sûreté nucléaire", a déclaré Yukiya Amano en réponse à une question sur la nécessité de renforcer les prérogatives de son organisation après l'accident de Fukushima.