Les déclarations du roi Mohammed VI, laissant augurer une main tendue du Maroc à l'Algérie, sont "des effets d'annonce", a déclaré samedi Kassa Aissi, porte-parole du Front de libération nationale (FLN), principal parti au pouvoir en Algérie. "C'est une démarche récurrente qui n'exprime qu'un point de vue, celui du Makhzen (palais royal) marocain", a déclaré Kassa Aissi.
"Ce type de réaction intervient toujours comme des effets d'annonce mais sans rien de concret", a-t-il ajouté en rappelant que c'étaient les Marocains qui avaient "décidé de fermer" la frontière terrestre commune des deux pays. Elle a été fermée en 1994 à la suite d'un attentat islamiste à Marrakech (sud du Maroc) que Rabat avait imputé aux services secrets algériens.
Le Sahara Occidental est un problème qui doit être aussi réglé, a souligné Kassa Aissi, car c'est un élément nécessaire à la réalisation du Grand Maghreb, sans qu'il soit "conditionnel à l'amélioration des relations entre les deux Etats".