Le NPD se dit ouvertement raciste, antisémite et nostalgique du IIIe Reich. Pourtant, le gouvernement allemand a décidé mercredi de ne pas lancer une procédure de demande d'interdiction de ce parti néonazi, estimant maigres ses chances de succès et jugeant une telle opération peu efficace pour lutter contre l'extrême-droite.
La ministre allemande de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, a souligné "les grands obstacles" de cette procédure juridique, lors d'une conférence de presse à Berlin après cette décision prise en conseil des ministres.
Le gouvernement soutiendra en revanche l'initiative du Bundesrat, chambre haute du Parlement allemand, représentant les Etats régionaux, qui avait décidé le 14 décembre dernier de saisir la Cour constitutionnelle pour faire interdire ce parti.