Les femmes argentines victimes de viol pourront désormais demander l'avortement en toute légalité, a décidé mardi la Cour suprême argentine, clarifiant ainsi une loi de 1922 qui était interprétée comme ne s'appliquant qu'aux malades mentales victimes de viol.
L'avortement est interdit dans la plupart des pays d'Amérique latine, qui concentre près de la moitié de la communauté catholique mondiale. Certains pays autorisent l'avortement en cas de viol, mais seuls Cuba et le Guyana l'ont complètement légalisé.