L'info. Et si l'Australie n'était pas passée loin de la catastrophe ? Dans la nuit de mardi à mercredi, la police antiterroriste a arrêté deux suspects de 24 et 25 ans dans une banlieue de Sydney. S'ils n'étaient pas connus des services de police, les deux hommes possédaient "une machette, un couteau de chasse", mais surtout "un drapeau avec le slogan de l'organisation Etat islamique et une vidéo où un troisième homme appelle à mener des attaques", a expliqué la responsable de la police locale, Catherine Burns.
>> LIRE AUSSI - Un terroriste présumé poignarde deux policiers
Prise d'otage, alerte maximale et prévention policière. Après la prise d'otage de Sydney de décembre, qui avait traumatisé le pays, la responsable de la police explique donc que "les deux hommes comptaient passer à l'acte mardi". Un passage à l'acte qui a donc été empêché in extremis par la police, placée en alerte maximale depuis septembre dernier. A l'époque, elle avait appris que des djihadistes australiens planifiaient une décapitation publique sur le sol du pays.
>> LIRE AUSSI - L'Australie, cible privilégiée de l'EI ?
L'Australie, une cible potentielle pour l'EI. L'Australie est un des États-membres de la coalition engagée dans les frappes aériennes contre l'EI en Syrie et en Irak. Le Premier ministre Tony Abbott, qui a échappé de peu à un vote de défiance lundi, a dénoncé "ces gens qui vivent parmi nous et qui nous veulent du mal", assurant que le gouvernement "maintenait une vigilance permanente" pour les empêcher de nuire.