L'Indonésie, premier producteur mondial d'huile de palme, s'est déclarée disposée, vendredi, à étudier toute proposition de troc de la part de l'Iran, qui cherche des moyens de contourner les sanctions financières imposées par les Occidentaux.
Le gel des transactions avec les établissements financiers iraniens imposé par les Etats-Unis et l'Union européenne complique l'achat par Téhéran de produits alimentaires de base comme les céréales, l'huile ou le thé.
Des courtiers en matières premières ont déclaré que l'Iran proposait de payer en lingots d'or entreposés à l'étranger ou en chargements de pétrole certaines importations, mais n'ont pas pu fournir de détails sur des transactions particulières. Les accords de troc se concluent en général entre Etats plutôt que par le biais d'entreprises.
Le ministre indonésien du Commerce, Gita Wirjawan, a indiqué que son gouvernement étudierait toute proposition mais n'avait pas été approché jusqu'ici par la République islamique.