L'INFO. Dans tout le pays, la journée du 11 février est marquée par des défilés hauts en couleur. L'Iran a célébré mardi le 35e anniversaire de sa Révolution islamique, sur fond d'avancées sur les négociations nucléaires. Hassan Rohani, le président, a réclamé à cette occasion des négociations "justes" avec les grandes puissances, tout en dénonçant "l'illusion" d'une action militaire contre l'Iran si la voie diplomatique échouait.
Pas question d'abandonner le programme nucléaire. Hassan Rohani a aussi écarté tout abandon du programme nucléaire iranien, soulignant que "le chemin (...) vers le sommet du progrès et de la science, notamment la technologie nucléaire civile, se poursuivra", alors que les négociations doivent reprendre le 18 février en vue d'un accord global et définitif sur le dossier nucléaire iranien. Un premier accord a été trouvé à Genève fin novembre, portant sur un gel de certaines activités nucléaire, en échange d'une levée partielle des sanctions contre l'Iran.
President Hassan #Rouhani said on Tuesday that Bahman 22 (February 11) marks victory of unity in a nation.— Pres. Hassan Rouhani (@drRouhani) February 11, 2014
"Manque de confiance". Les nouvelles négociations promettent d'être difficiles et les responsables iraniens soulignent leur "manque de confiance" dans les États-Unis. "L'Iran est déterminé à mener des négociations justes et constructives dans le cadre des règles internationales et nous espérons qu'une telle volonté existe aussi chez les autres", a déclaré Hassan Rohani dans un discours devant plusieurs dizaines de milliers de personnes à Téhéran, pour commémorer l'arrivée au pouvoir de l'imam Khomeiny et la chute du régime du Chah (le 22 Bahman dans le calendrier iranien) il y a 35 ans.
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