"L'Iran cherche à contacter les oppositions arabes pour influer sur l'issue des événements", a déclaré mercredi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en citant les situations en Egypte, à Bahreïn et au Yémen. "Bien que l'Iran n'ait pas de relations avec l'opposition, et dans certains cas ait de mauvaises relations avec les sunnites, avec les groupes de Frères musulmans ou d'autres groupes qui n'ont pas ses faveurs, ils fait tout ce qu'il peut pour influer sur le résultat dans ces endroits", a affirmé Hillary Clinton dans une déposition au Sénat à Washington.
Selon la chef de la diplomatie américaine, l'Iran utiliserait le Hezbollah, son "intermédiaire" au Liban, pour contacter le mouvement palestinien Hamas "qui à son tour communique avec des homologues en Egypte". "Nous savons qu'ils contactent l'opposition à Bahreïn. Nous savons que les Iraniens sont très impliqués dans les mouvements d'opposition au Yémen", a-t-elle poursuivi.