Le président italien, Giorgio Napolitano, a estimé jeudi que son pays n'était "absolument pas malade", s'élevant contre les commentaires inquiets liés à la situation née des dernières élections, lors d'une visite à Berlin. "Il n'y a pas d'Italie qui aurait perdu sa boussole", a affirmé le chef de l'Etat italien, contestant tout "risque de contagion" à l'Europe d'une incertitude en provenance de son pays, dans le contexte de la crise de l'euro.
"Pour parler de contagion, il faut d'abord être malade. Nous ne sommes absolument pas malades", a déclaré Giorgio Napolitano, ajoutant: "nous avons un résultat électoral complexe". "Je suis sûr que dans les semaines à venir, un gouvernement italien sera formé (...), je suis sûr que l'Italie ne peut qu'emprunter le chemin de l'expansion et de l'unité de l'Europe", a-t-il également dit. "Je veux dire ici clairement que l'Italie n'est actuellement pas sans gouvernement. Ce gouvernement s'appelle le gouvernement Monti, il est toujours en fonction et ce gouvernement représentera l'Italie au prochain conseil européen à la mi-mars", a souligné Giorgio Napolitano.