Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi d'entreprendre des sanctions à l'encontre du président syrien lui-même. Concrètement, il a été décrété d'interdire de visa Bachar al-Assad, mais aussi de geler ses avoirs. Et ce, en raison de la répression du mouvement de contestation de son régime.
Son nom ainsi que ceux d'une dizaine d'autres responsables vont être publiés mardi au Journal Officiel de l'UE, s'ajoutant à une première liste de treize figures clé du régime syrien - dont un frère du président et plusieurs cousins - frappées depuis le 10 mai d'interdictions de visa en Europe et de gels d'avoirs.
Le bilan de la répression du mouvement de contestation qui ébranle le régime de Bachar al-Assad depuis la mi-mars dépasse les 900 morts, selon l'ONU et des ONG.