L'Union européenne veut que la Grèce reste dans l'euro et respecte ses engagements à l'issue des élections de juin, selon une déclaration publiée à l'issue d'un sommet à Bruxelles, où François Hollande a plaidé pour un soutien "rapide" à la croissance grecque.
Les dirigeants des 27 Etats membres ont adopté dans la nuit de mercredi à jeudi à Bruxelles un "texte" commun sur la crise grecque, a annoncé le président français. "Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro et respecte ses engagements", a déclaré le président de l'UE Herman Van Rompuy en lisant ce texte.
La chancelière allemande Angela Merkel a fait du respect des engagements, notamment la réduction des déficits et les réformes structurelles, un "préalable" au maintien d'Athènes dans la monnaie unique. Herman Van Rompuy a rappelé à la fois "les efforts importants faits par les citoyens grecs" et "la solidarité considérable" de la zone euro, qui a "déboursé, avec le FMI, près de 150 milliards d'euros pour soutenir la Grèce depuis 2010". Quant à François Hollande, il a "plaidé" pour que ces fonds structurels "puissent être rapidement mobilisés pour que la croissance de la Grèce puisse être encouragée dans un délai très court".
Cela doit selon lui permettre aux "électeurs grecs" d'avoir "confiance dans la solidarité de la zone euro" et "qu'ils puissent se dire qu'ils ont des obligations à respecter mais aussi des perspectives".