Le pire est passé pour les hôpitaux de Tripoli, la fin des combats dans la capitale libyenne ayant permis un afflux de l'aide et le retour à leurs postes du personnel médical, ont rapporté lundi des agences humanitaires. Même l'hôpital d'Abou Salim, où 75 corps avaient été découverts après la fuite du personnel, accueille de nouveau des patients.
Le Programme alimentaire mondial (Pam) a envoyé par la route depuis la Tunisie voisine un convoi d'aide humanitaire transportant des médicaments, des poches de sang et du matériel médical donnés par le gouvernement tunisien.
La semaine dernière, plusieurs organisations, dont le CICR, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et Médecins sans Frontières (MSF), avaient alerté sur l'état d'urgence sanitaire dans la capitale, alors en proie aux combats.