L'état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika "évolue bien", et il n'a subi "aucune lésion irréversible", a affirmé dimanche le Pr. Rachid Bougherbal, directeur du Centre algérien de médecine sportive (CNMS).
"Pas de séquelles irréversibles" Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, "n'a pas subi de séquelles irréversibles", a précisé le professeur Bougherbal, expliquant qu'"aucune fonction motrice ou sensorielle n'a été altérée". L'accident ischémique transitoire (AIT) "n'a pas duré longtemps" et l'affection est "réversible" et "régresse" sans laisser de "lésions séquellaires", a ajouté le praticien qui l'avait soigné avant son transfert à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris.
L'accident vasculaire n'est "fort heureusement", pas hémorragique, a souligné le Pr Bougherbal. Le chef de l'Etat doit "compléter" son bilan et "récupérer un peu de la fatigue occasionnée par cette affection", précise-t-il.
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Ulcère hémorragique en 2005. Elu à la tête de l'Etat en 1999, réélu en avril 2004 puis en avril 2009, M. Bouteflika avait été opéré fin 2005 à Paris "d'un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac", selon les autorités algériennes. Le président algérien annonçait un an plus tard "qu'il avait été très, très malade" mais qu'il s'en était "sorti de manière absolument fabuleuse".
Depuis cette hospitalisation en 2005, l'état de santé de M. Bouteflika fait régulièrement l'objet de spéculations dans les journaux algériens qui mettent en doute les versions officielles, comme cela a encore été le cas dimanche.