L'ex-otage du Niger Daniel Larribe a déclaré lundi n'avoir aucune "séquelle" de sa captivité mais que la joie d'être libéré avait été "fortement affectée par le triste assassinat" des journalistes de RFI. Il s'agit de la première prise de parole publique d'un des quatre otages libérés mardi depuis leur arrivée en France mercredi.
"On peut se considérer comme des miraculés, et là nous ne pouvons que nous féliciter de l'efficacité de toutes les équipes de négociation, de tous les acteurs qui ont participé à notre libération", a dit Daniel Larribe au JT de 20h de France 2. "Je vous avouerai franchement que cette joie a été fortement affectée par le triste assassinat de vos deux collègues" de Radio France internationale, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, enlevés puis abattus samedi dans le nord du Mali.
"Je tiens à leur rendre hommage, à ces équipes courageuses qui vont sur le terrain au contact de l'information", a ajouté l'ex-otage. "Nous serons vraiment heureux quand (...) les trois autres otages du Mali seront enfin libérés. Je pense aussi aux otages de la Syrie", a-t-il affirmé.
>> Otages : après trois ans de désert, une nuit d'hôtel
>> Otages d'Arlit : une information judiciaire ouverte