200.000 dollars annuels, un salaire insuffisant. "Il est très possible" que les organismes de prêts "soient allés un peu trop loin sur les conditions d'obtention d'un emprunt". C'est en ces termes très policés que Ben Bernanke a expliqué lors d'une conférence à Chicago qu'il n'était pas parvenu lui-même à renégocier son emprunt. "Je ne l'invente pas !", s'est-il écrié devant l'assemblée hilare. Avant de quitter son poste en février dernier, Ben Bernanke gagnait pourtant près de 200.000 dollars (150.000 euros) annuels. De quoi rassurer ses créanciers. Enfin, normalement.
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Le trauma des subprimes demeure. Car selon le Wall Street Journal, les banques et organismes de prêts s'appuient désormais sur des systèmes de souscription informatiques pointilleux, après avoir été pressés par les régulateurs de durcir leurs conditions à la suite de la crise des "subprimes", ces prêts massivement accordés à des clients insolvables.
Des situations "étranges". Cela peut déboucher sur des situations "étranges" où un agent de prêt bancaire va refuser un emprunt à une personne parfaitement solvable, écrit le journal. Il se peut également que le prêt demandé par l'ancien grand argentier des Etats-Unis dépassait le plafond des prêts garantis par l'Etat ce qui en rend les conditions d'obtention encore plus sélectives.
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