L'INFO. Mesdames, laissez tomber les livres, le sport, les thalassos ou les jeux cérébraux : pendant les vacances, envoyez-vous en l'air. Les études sur l'orgasme se multiplient et semblent tendre vers un même constat : atteindre l'extase pendant un rapport sexuel, c'est bon pour la santé. Espérance de vie qui augmente, sommeil apaisé, où même calories brulées, ses vertus sont légions, à en croire les spécialistes. Et, en plus de tout ça, l'orgasme féminin boosterait le cerveau. Bien plus qu'un jeu de réflexion, type mots croisés ou Sudoku, assure même Barry Komisaruk, un psychologue réputé de l'université de Rutgers, aux États-Unis, qui vient de publier une étude relayée par The Times.
Comment est-ce possible ? "Lors de l'orgasme (féminin) on constate une augmentation importante de sang vers le cerveau. J'estime que ça ne peut pas être mauvais, cela apporte tous les nutriments et l'oxygène au cerveau", explique le psychiatre dans les colonnes du journal britannique. Et de poursuivre : "les exercices mentaux augmentent l'activité cérébrale dans quelques parties localisées du cerveau, alors qu'un orgasme active toutes les régions du cerveau". De quoi faire réfléchir toutes celles qui penchaient pour un été plus studieux que torride.
Pas la fin des (d)ébats. Barry Komisaruk ne compte pas s'arrêter là. "Nous ne savons rien sur le plaisir", insiste-t-il. Outre le développement du cerveau, le psychologue est également convaincu qu'avoir un orgasme est une sensation suffisamment intense pour bloquer la douleur. Et il entend désormais comprendre d'où provient cette corne d'abondance de plaisir et de bienfait, comment l'orgasme se produit, quelle zone du cerveau est impliquée et pourquoi pas, in fine, s'en servir à des fins thérapeutiques.