Le président colombien Juan Manuel Santos a admis que la Colombie restait un pays en guerre, en marge de discussions autour d'un projet de loi visant à indemniser les victimes du conflit.
"Cela fait longtemps que nous avons un conflit armé dans ce pays", a déclaré à des journalistes, mercredi soir, Juan Manuel Santos, revenant sur la position de son prédécesseur Alvaro Uribe, qui durant huit ans a voulu limiter les actions des guérillas d'extrême gauche à des "actes de terrorisme". La discussion autour de ce terme a surgi à l'occasion de débats autour d'une loi visant à réparer les victimes de la violence de ces guérillas, des milices paramilitaires et de la force publique, depuis 1985.