La Colombie expulsera les multinationales présentes sur son sol si elles payent des rançons à des groupes armés illégaux en échange de la libération d'employés pris en otage, a averti jeudi le président du pays sud-américain, Juan Manuel Santos. "Je souhaite lancer un avertissement très clair: toute entreprise qui paye un seul peso à l'un de ces bandits devra quitter le pays", a déclaré le chef d'Etat, au cours d'une cérémonie publique à Puerto Gaitan, dans le centre du pays.
Ses propos interviennent deux jours après la libération de 22 des 23 employés d'un sous-traitant du pétrolier canadien Talisman et du colombien Ecopetrol, enlevés moins de 24 heures plus tôt dans l'est de la Colombie. Certains d'entre eux ont affirmé que leur compagnie avait versé une rançon.