"La Côte d’Ivoire est proche du chaos", a estimé, lundi sur Europe 1, Albert Bourgi, professeur des universités et africaniste. Toutefois, "une option militaire serait dévastatrice pour le pays. Il y a encore une place pour l’option politique et diplomatique", a insisté ce spécialiste de la Côte d'Ivoire.
Samedi, les forces d’Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, et celles de Laurent Gbagbo, le président sortant qui refuse de céder sa place, se sont affrontées. Abidjan, la capitale, est depuis livrée aux pillages et aux combats.