Le ministère français des Affaires étrangères a écarté mercredi, pour le deuxième jour consécutif, plusieurs questions sur le montant des avoirs possédés en France par la Banque centrale iranienne, dont Nicolas Sarkozy a demandé lundi le gel "dès à présent".
Interrogé lors d'un point-presse sur ce montant ainsi que sur celui des achats par la France de pétrole iranien, le porte-parole du ministère, Bernard Valero, a répondu par un rappel historique des tensions entre les Occidentaux et l'Iran en raison de la poursuite de son programme nucléaire controversé.
"Le président de la République a demandé (au président de la Commission européenne José) Barroso et (au président de l'Union européenne, Herman) Van Rompuy de saisir tous les États-membres de l'Union européenne. Les travaux commencent d'ores et déjà à Bruxelles", a-t-il ajouté sans précision.
Mardi déjà, plusieurs questions avaient été posées au Quai d'Orsay sur ce que représentent en France les avoirs de la Banque centrale iranienne et les achats français de pétrole iranien. Aucune réponse précise n'avait pu être obtenue.