L'INFO. La France "regrette" que le président américain Barack Obama n'ait pas frappé la Syrie à l'automne 2013, a déclaré lundi à Washington, où il est en visite officielle, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
"Nous le regrettons parce que nous pensons que ça aurait changé beaucoup de choses, à beaucoup d'égards, mais c'est un fait et nous n'allons pas reconstruire l'Histoire", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à la sortie de son entretien avec le secrétaire d'Etat John Kerry. A l'époque, "il s'agissait de l'utilisation massive des armes chimiques. Et à l'époque un grand dirigeant avait dit c'est la 'ligne rouge'", a rappelé Laurent Fabius, en lançant une pique en allusion à la formule utilisée par le président Obama.
De nouvelles attaques. Au même moment, il a confirmé que l'Etat français possédait des éléments sur 14 nouvelles attaques chimiques qui ont eu lieu depuis la fin 2013. La Syrie s'est pourtant engagée auprès de l'OIAC, l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques, à se débarrasser de son arsenal.
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