L'info. Le Parlement n'a donc pas réussi à élire un nouveau président. Le candidat du gouvernement, Stavros Dimas n'a pas recueilli assez de voix au Parlement pour être élu président en Grèce. L'ancien commissaire européen a recueilli au troisième et dernier tour de scrutin 168 voix, comme au deuxième tour. Il lui en fallait 180 pour devenir chef de l'Etat.
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Des législatives anticipées à venir. Quelques minutes après l'annonce, le Premier ministre conservateur grec Antonis Samaras a proposé des élections anticipées pour le 25 janvier, ce qui entraîne la dissolution du parlement, selon la Constitution. "Demain (mardi) je vais demander à l'actuel président de République la dissolution du Parlement", a-t-il annoncé.
La gauche radicale en tête des intentions de vote. Syriza, parti de la gauche radicale qui veut renégocier les conditions de l'aide financière internationale accordée par l'Union européenne et le FMI, est en tête dans les intentions de vote avec, selon un sondage Alco publié samedi,28,3% contre 25% pour Nouvelle démocratie, le parti de Samaras. Le leader de l'opposition, Alexis Tsipras, s'est félicité de cette perspective. Et a assuré que par le vote des députés, le peuple a montré qu'il veut "mettre un terme aux politiques d'austérité".
@Pablo_Iglesias_ Vamos a ganar! We will win! Θα νικήσουμε! #syriza#Podemos#SiSePuede— a.tsipras (@atsipras) December 29, 2014
Chute de la bourse. Alors que l'échec du vote des députés se profilait, la Bourse d'Athènes dévissait. Et creusait ses pertes après le résultat, cédant jusqu'à 11,2%. L'indice général, qui évoluait déjà à -8% environ avant le vote, a cédé plus de 10% pendant le scrutin